Trop de terres sacrifiées par la troisième correction du Rhône
Extrait de l'art de presse NF 29 SEPT 2012
"L'Association pour la défense du sol agricole soutient
les objectifs sécuritaires de la troisième correction du Rhône mais refuse le
sacrifice des meilleures terres arables.
L’Association de défense du sol agricole combat toujours l’élargissement du fleuve. Le projet
change, pas l’opposition JEAN YVES GABBUD .
JACQUES DORSAZ NOUVEAU PRÉSIDENT DE L’ADSA
L’approfondissement est trois fois moins cher et se réalise trois fois plus vite.»
Hier soir, lors de l’assemblée générale de l’Association de défense du sol agricole (ADSA), le projet de correction du Rhône redimensionné a été présenté. Bien que 70 hectares de terre aient pu être épargnés par rapport à la version antérieure, la solution mise en place par les services de l’Etat du Valais ne convainc toujours pas les milieux agricoles.
Bien au contraire. Un pas insuffisant «Un pas a été effectué dans la bonne direction», constate Pierre-Yves Felley, directeur de la Chambre valaisanne d’agriculture (CVA), qui s’est exprimé hier soir à Châteauneuf lors des quatrièmes assises annuelles de l’ADSA. Le nouveau projet épargne 70 hectares de terres d’assolement, mais 310 hectares sont toujours touchés. «Depuis 2008, la loi fédérale impose de compenser les terres d’assolement utilisées», rappelle Pierre-Yves Felley, qui fait partie du comité de pilotage de la troisième correction du Rhône. Reste à savoir où compenser. «Il sera difficile de ne pas toucher des terrains situés en zone à construire, à moins que l’emprise de l’élargissement du fleuve soit diminuée. »
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